FUTA AGENOUILLEZ-VOUS MÈRE

Susan sourit à sa fille. Elle s'était habituée à dîner seule depuis que sa fille était partie à l'université.

"Je suis tellement contente que tu sois de retour à la maison. Tu as bien réussi à l'université, mais c'est là que tu appartiens, Amy," dit Susan en se levant de table et en marchant avec son assiette vers l'évier.

"Merci Mère. L'université n'était pas mauvaise, mais ils n'avaient pas de nourriture comme la vôtre là-bas," répondit Amy en regardant sa mère aller et venir en rangeant tout ce qui se trouvait sur la table.

"Tu as toujours été si gentille. Si tu n'as pas encore appris à cuisiner, nous devons commencer demain. Si tu m'aides, ce sera une façon amusante de le faire, tu ne penses pas ?" Susan continua pendant qu'elle nettoyait la table et commença à nettoyer la vaisselle dans l'évier. "Je peux vous montrer comment faire cette lasagne que vous aimez tant. C'est un bon plat à apprendre car vous pouvez congeler tout ce que vous ne mangez pas en belles portions et ainsi vous aurez toujours de la nourriture pendant des jours."

"Tourne-toi maman," entendit-elle sa fille murmurer par derrière.

Susan savait que l'ambiance avait changé. Ce n'était pas le sentiment joyeux et heureux qu'ils avaient tous les deux ressenti depuis qu'Amy était rentrée à la maison quelques heures auparavant. Elle savait que sa fille cherchait autre chose maintenant. Quelque chose que Susan avait redouté et espérait sincèrement ne se produirait pas cette fois. Pourtant, elle se retourna lentement face à sa fille qui s'était levée de table et se tenait à quelques mètres d'elle.

"S'il vous plaît, Amy, nous n'avons pas besoin de faire ça," supplia Susan même si elle savait que sa fille n'écouterait pas.

"Agenouillez-vous, mère," demanda Amy de sa voix la plus douce.

Susan réfléchit à ce qu'elle devait faire. Elle était la mère ici; elle ne devrait pas recevoir d'ordres de sa fille. À 22 ans, à moins de deux mois de 23 ans, Amy avait moins de la moitié de son âge et elle estimait qu'en tant que mère, c'était elle qui devait dire à sa fille quoi faire. C'était l'ordre normal des choses. Pourtant, elle tomba à genoux en regardant sa fille.